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Après l’affranchie, tout à la redécouverte de ce matériau que j’avais oublié, j’ai voulu réaliser un visage de femme qui serait plus proche de la statuaire grecque. Il y a en effet une forme de continuité entre la statuaire égyptienne et la statuaire grecque. Hélas, je manque très certainement de la rigueur et de la connaissance des ces sculpteurs fascinants. Il reste pourtant ce petit visage innocent. Cette fillette a les cheveux attachés, elle fait le pendant à « l’affranchie ».

Je ne peux m’empêcher à la dette que nous avons vis à vis de la culture grecque, ne serait-ce que par l’invention de la monnaie (cf La dette de David Graeber). Il n’est pas anodin qu’aujourd’hui les puissances économiques s’attachent à asservir la Grèce, comme si un cycle de l’histoire était en train de s’achever, pour le meilleur ou pour le pire.  Face à cette histoire, cette fillette grecque veut porter un regard rêveur et confiant sur l’avenir…

 

Photographies, Mustapha Azéroual.

Sculpture VINCENT.