Micmacrocosmes
Cabinet de curiosité, constitué d’objets insolites, liés à l’optique, la science, la poésie, l’illusion, la fantasmagorie.
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Film sur Micmacrocosmes , dossier
Ci dessous: machine à mouvement perpétuel, boite optique, caméra obscura, paléophone, praxinoscope, miroir de Gorgone, visionneuse subliminale, miroir à regarder le fond de son âme, etc.
Micmacrocosmes s’inspire très librement de ces chambres des merveilles qui furent à l’origine des cabinets de curiosité et préfigurèrent nos musées actuels. Promenade borgésienne dans une collection de machines à fabriquer des images, le public traverse un labyrinthe de choses étranges, incongrues, merveilleuses. Chaque objet joue avec l’illusion d’une réalité, Machine à mouvement perpétuel, Miroir à regarder le fond de son âme, Visionneuse à cauchemars… Il est paradoxal de vouloir regarder l’invisible et de tenter de comprendre l’inexplicable : comment dissocier la fantasmagorie de l’art ou la science? Et d’ailleurs, qu’est-ce que le réel?
Le public est invité à découvrir des objets étranges, incongrus, merveilleux : une conque à poèmes, une pierre qui chante, une machine à hypnotiser, un miroir à regarder le fond de son âme, etc. Le réel se mélange à l’imaginaire et interroge notre manière de penser le monde, comme cette machine à regarder les « entre-mondes», photographies stéréoscopiques de mondes parallèles inspirées de la « théorie des cordes ». Micmacrocosmes est aussi un jeu avec le regard, une promenade dans le panthéon des machines à fabriquer des images, on y voie un praxinoscope, une machine à projeter des spectres , un miroir de gorgone. Les objets sont prétexte à des histoires, comme celle de la fabuleuse collection de reliques du musée Barnum, rescapée miraculeusement de l’incendie dudit musée, ce Catalogue accrédité des êtres et des choses ordinaires ou extraordinaires, attribué au poète loufoque Bernard Bretonnière, ou bien cette étrange bouteille censée avoir appartenue au fondateur de la secte des assassins… Ces histoires font écho à notre monde contemporain, sur lequel elles portent un regard critique et amusé.
L’aspect merveilleux des images et leur dimension onirique font de cette chambre fantasmée, une caverne en laquelle se reflète une vision poétique de l’univers, un « microcosme macrocosmique »
Exposition organisée par le conseil général de Seine-et-Marne et présentée au musée départemental Stéphane-Mallarmé, du 15 septembre au 24 décembre 2007, 4, promenade Stéphane Mallarmé, 77870 Vulaines-sur-Seine, tél. 01 64 23 73 27, mallarme@cg77.fr, www.seine-et-marne.fr. Toutes les oeuvres présentées ont été conçues pour l’exposition par Vincent Vergone, textes de Bernard Bretonnière, musique d’Elsa Biston, sur une invitation du musée départemental Stéphane Mallarmé avec le soutien de la direction des affaires culturelles d’Île-de-France, ministère de la Culture et de la Communication à l’exposition et du conseil général de Seine-Saint-Denis