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Sculpteur, et metteur en scène, Vincent Vergone est un artiste pluridisciplinaire, qui travaille l’image, le texte et le mouvement au travers d’une démarche engagée dans le champ écologique et social. Après avoir commencé très tôt une carrière de sculpteur, il s’est rapidement tourné vers le spectacle vivant. Se posant la question du mouvement dans la sculpture et de la nécessité de l’animer, il a réalisé des spectacles, des performances et des installations plastiques qui mêlent sculpture, projection lumineuse, musique et poésie contemporaine.

Défendant une culture exigeante pour le jeune public il réalise plus d’une vingtaine de spectacles et d’installations, qui mêlent musique, poésie, marionnettes et lanternes magiques. Il a présenté également de nombreuses installations plastiques, Ombres et regards portés, Micmacrocosme, Le dit de l’arbre, Jardins suspendus, La forêt des songes ainsi que de nombreuses expositions individuelles et collectives.

Soucieux de lutter contre l’exclusion culturelle, il créé des lieux de culture expérimentaux enfants/parents dans le département de la Seine Saint Denis : Espace libre culture, la Mirabilia, le Laep-Art. En 2008 il est l’un des initiateurs du Festival Un neuf trois Soleil ! La nature prend une place prépondérante dans son travail et, en 2016, il crée le Jardin d’Émerveille dans le Parc de la Poudrerie, puis en 2020 le Maquis d’émerveille sur la Butte Montmartre. Avec sa compagnie, Les demains qui chantent, il défend une culture engagée dans la relation à la Nature. Son travail pionnier sur les rapports entre art, enfant et nature, le conduit à participer à des colloques et à collaborer à des projets de recherche. Il publie de nombreux articles et trois livres : Libre-jardin d’enfants, Enfants par nature et Journal d’un jardinier de l’enfance.

Cherchant une rencontre sensible et profonde avec le public et refusant tout compromis quant aux stéréotypes de la modernité, il a poursuivi une recherche sur la lumière, qui l’a conduit de la lanterne magique au cinéma d’animation, avec La toupie fantoche, Héliotrope, La cage.

Parallèlement, il a poursuivi son travail de sculpteur de manière plus intime, dans une tentative d’accéder à une profondeur intérieure au travers d’une exploration du visage. Ses sculptures ont été présentées pendant plus de 10 ans à la Galerie Bréheret, à Paris et depuis 2020 à la Galerie Barbacane à Cordes sur Ciel.

Les diverses facettes de son travail sont reliées par une même démarche : la recherche d’une relation poétique au monde. Il aborde l’art comme le lieu d’une spiritualité moderne, l’endroit d’un questionnement profond sur notre rapport au monde et à l’existence.